04 mars 2024
Le 28 février 2024 a été diffusé par la RTS le documentaire « Proches de détenus, une autre peine ». Ce documentaire met en avant le travail essentiel de la Fondation Relais Parents Enfants Romands (REPR). Celle-ci soutient les familles, les proches et les enfants de personnes détenues en Suisse romande. Elle est composée d’une dizaine de professionnels et d’une soixantaine de bénévoles. Me Loïc Parein, avocat à Lausanne, en est le Vice-Président.
Pour les proches d’un détenu (son père, sa mère, ses enfants, amis), le placement en prison est un traumatisme. A l’éloignement s’ajoute la peur de ce qui va lui arriver. Est-ce qu’il est en bonne santé ? Est-ce qu’il mange à sa faim ? Est-ce que ses codétenus le laissent tranquille ? Sans oublier l’incertitude. Quand est-ce que je vais le revoir ? Qu’est-ce que je peux lui amener ? Quand est-ce qu’il va sortir ? Toutes ces questions peuvent faire de leur quotidien un enfer.
Comme pénaliste, Me Loïc Parein assiste lui aussi les détenus et leurs proches dans ce genre de situation. C’est au fil d’années de pratique comme spécialiste de droit pénal qu’il a été particulièrement sensibilisé à ces problématiques. Son expérience l’a amené à intégrer le Conseil de fondation de REPR. C’est une deuxième façon de défendre les droits des prisonniers prévus par le Code pénal suisse :
Les aménagements des parloirs varient selon les établissements. Il existe des parloirs individuels ou des parloirs en commun. Les horaires ne sont par ailleurs pas les mêmes selon la prison concernée. Une fouille a enfin lieu pour toute personne qui rend une visite.
La fréquence des appels dépend du mode de détention (détention avant jugement ou exécution de peine). La conversation peut être enregistrée. Une demande d’autorisation par le détenu peut être nécessaire au préalable.
Au contraire des téléphones, il n’y a en principe pas de fréquence limitée. Les courriers peuvent être contrôlés selon les situations. Leur envoi et leur réception peuvent prendre plus de temps qu’à l’extérieur, malheureusement.
Chaque situation est soumise à des règles différentes. Le colis doit être envoyé à la personne détenue directement. Ils peuvent aussi être apportés à la prison.
Le détenu ne détient pas son argent en cellule. Le transfert se fait sur le compte de la prison. L’argent permet notamment de « cantiner », c’est-à-dire de procéder à des achats sur place.
Le principe est que les détenus ont le droit d’être soigner comme toute personne à l’extérieur, même si la réalité du terrain est souvent différente. Le secret médical est garanti. Le personnel pénitentiaire n’est pas autorisé à renseigner les proches, sauf circonstances exceptionnelles.
Pour toute question sur les droits des détenus et de leurs proches, contactez Me Loïc Parein.